Dimanche 9 mars, le vote aura un double enjeu.
Il s'agit d'abord d'affirmer avec force le choix des valeurs de solidarité dans un moment où elles sont mises à mal au niveau national par Nicolas Sarkozy et son équipe gouvernementale.
C'est pourquoi je vous propose de renforcer la gauche dans le Val-de-Marne avec un programme qui concilie dynamisme économique, solidarité et respect de notre environnement.
Mais l'enjeu de dimanche, c'est aussi la vitalité de la démocratie à Saint-Mandé.
Les élus de l'actuelle majorité UMP à Saint-Mandé ont une conception vieillie de la politique, qui repose sur une coupure entre les citoyens et les élus. Il n'est question de bilan ou de propositions que tous les 6 ans, pendant un petit mois de campagne électorale.
Et encore : le conseiller général sortant n'a même pas daigné faire un bilan de ses cinq années de mandature. Il a seulement publié quelques lignes sur son blog, ce qui me paraît un peu léger pour un mandat aussi important pour notre vie quotidienne. Et il ne semble pas avoir entendu parler de la fracture numérique : les personnes qui n'ont pas d'accès internet (je pense notamment à beaucoup de personnes âgées dans notre ville) n'ont-elles pas le droit de savoir ce que leur conseiller général a fait en leur nom ? Une réunion publique aurait été le minimum.
Un mot encore sur ce "bilan" : M. Eroukhmanoff, dont on connaît les attaques d'un autre âge contre les "socialo-communistes" du Conseil général, se prévaut d'un certain nombre de mesures, comme le remboursement de la carte Imagine'R à 933 jeunes Saint-Mandéens, la création de Filival, le transport départemental pour les personnes handicapées, ou encore le programme "Nutrition" pour les élèves de 5e. Toutes ces avancées sont pourtant à mettre au crédit de la majorité de gauche qu'il décrie tant et de manière si caricaturale.
C'est cette conception archaïque de la politique qu'il faut sanctionner dimanche. A Saint-Mandé, rien n'est fait pour que vive une démocratie locale : pas de conseils de quartier, pas de panneaux d'affichage libre permettant aux associations de s'exprimer.
Dimanche 9 mars, je vous invite à faire le choix d'une démocratie vivante, où chaque citoyen participe.
Ma conception de la vie politique n'est pas verticale, comme si l'élu était un être différent des autres ayant réponse à tout. Je suis une simple citoyenne qui m'engage dans la vie publique.
Aussi, si je suis élue, je resterai à votre écoute tout au long de la mandature, en tenant une permanence mensuelle pour que chacun puisse me rencontrer et exprimer ses souhaits et ses critiques, et j'organiserai des consultations sur les sujets importants.
Je pense aussi qu'un élu doit rendre des comptes à ceux qui lui ont accordé leur confiance, et ne pas considérer qu'une élection est un blanc-seing pour six années. C'est pourquoi je m'engage à faire des bilan annuels de mon action.
Dimanche 9 mars, chaque voix compte. Et si je suis élue, votre voix comptera, sera écoutée et relayée à l'assemblée départementale du Val-de-Marne.
Sandra Provini
Il s'agit d'abord d'affirmer avec force le choix des valeurs de solidarité dans un moment où elles sont mises à mal au niveau national par Nicolas Sarkozy et son équipe gouvernementale.
C'est pourquoi je vous propose de renforcer la gauche dans le Val-de-Marne avec un programme qui concilie dynamisme économique, solidarité et respect de notre environnement.
Mais l'enjeu de dimanche, c'est aussi la vitalité de la démocratie à Saint-Mandé.
Les élus de l'actuelle majorité UMP à Saint-Mandé ont une conception vieillie de la politique, qui repose sur une coupure entre les citoyens et les élus. Il n'est question de bilan ou de propositions que tous les 6 ans, pendant un petit mois de campagne électorale.
Et encore : le conseiller général sortant n'a même pas daigné faire un bilan de ses cinq années de mandature. Il a seulement publié quelques lignes sur son blog, ce qui me paraît un peu léger pour un mandat aussi important pour notre vie quotidienne. Et il ne semble pas avoir entendu parler de la fracture numérique : les personnes qui n'ont pas d'accès internet (je pense notamment à beaucoup de personnes âgées dans notre ville) n'ont-elles pas le droit de savoir ce que leur conseiller général a fait en leur nom ? Une réunion publique aurait été le minimum.
Un mot encore sur ce "bilan" : M. Eroukhmanoff, dont on connaît les attaques d'un autre âge contre les "socialo-communistes" du Conseil général, se prévaut d'un certain nombre de mesures, comme le remboursement de la carte Imagine'R à 933 jeunes Saint-Mandéens, la création de Filival, le transport départemental pour les personnes handicapées, ou encore le programme "Nutrition" pour les élèves de 5e. Toutes ces avancées sont pourtant à mettre au crédit de la majorité de gauche qu'il décrie tant et de manière si caricaturale.
C'est cette conception archaïque de la politique qu'il faut sanctionner dimanche. A Saint-Mandé, rien n'est fait pour que vive une démocratie locale : pas de conseils de quartier, pas de panneaux d'affichage libre permettant aux associations de s'exprimer.
Dimanche 9 mars, je vous invite à faire le choix d'une démocratie vivante, où chaque citoyen participe.
Ma conception de la vie politique n'est pas verticale, comme si l'élu était un être différent des autres ayant réponse à tout. Je suis une simple citoyenne qui m'engage dans la vie publique.
Aussi, si je suis élue, je resterai à votre écoute tout au long de la mandature, en tenant une permanence mensuelle pour que chacun puisse me rencontrer et exprimer ses souhaits et ses critiques, et j'organiserai des consultations sur les sujets importants.
Je pense aussi qu'un élu doit rendre des comptes à ceux qui lui ont accordé leur confiance, et ne pas considérer qu'une élection est un blanc-seing pour six années. C'est pourquoi je m'engage à faire des bilan annuels de mon action.
Dimanche 9 mars, chaque voix compte. Et si je suis élue, votre voix comptera, sera écoutée et relayée à l'assemblée départementale du Val-de-Marne.
Sandra Provini
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