dimanche 28 février 2010

Réponse à Jean-Robert Pitte, ancien président de Paris IV et candidat sur la liste UMP

Communiqué de Marie-Pierre de la Gontrie, porte-parole de la campagne Huchon 2010, et Isabelle This Saint-Jean, 2e de la liste Huchon 2010 dans les Yvelines, ancienne présidente de Sauvons la recherche, vendredi 26 février

Marie-Pierre de la Gontrie et Isabelle This Saint-Jean souhaitent rappeler à Jean-Robert Pitte, ancien président de Paris IV et candidat sur la liste UMP pour les régionales, que le franc parler n'excuse et ne justifie pas la totale ignorance des politiques régionales.
Dans une interview à Educpros.fr, Jean-Robert Pitte affirme que « l’équipe Huchon n’a jamais rien fait pour l’université. Lorsque j’étais Président de Paris IV, je n’ai pas vu un seul centime de la région ».
Marie-Pierre de la Gontrie et Isabelle This Saint-Jean rappellent que la région a financé, durant le mandat présidentiel de Jean-Robert Pitte, près d’une centaine de bourses (de mobilité internationale, d’allocations de recherche, de cotutelles de thèses), des subventions de recherche, sans parler de l’aménagement d’une bibliothèque sur le site de Clignancourt au début des années 2000 et, surtout, de la création de la Bibliothèque universitaire des langues et civilisations (Bulac) dont Paris IV est un des 9 membres fondateurs. Rappelons que l’investissement de la région en faveur de la Bulac se monte à plus de 45 millions d’euros, 64 % de la bibliothèque !
Manifestement Jean-Robert Pitte considère que les bourses étudiantes, le soutien à la recherche et l’investissement massif dans les bibliothèques universitaires ne constituent pas des politiques régionales dignes d’intérêt, en cohérence avec sa position sur le trop plein d’étudiants.
Marie-Pierre de la Gontrie et Isabelle This Saint-Jean s’interrogent sur la réelle priorité accordée à l’enseignement supérieur et à la recherche dans le projet régional de Madame Pécresse puisque le candidat en position non éligible déclare : "[Valérie Pécresse] souhaitait au départ que je sois deuxième de liste. Cela signifie qu’elle tient à mettre les questions "enseignement supérieur et recherche" au cœur de sa campagne. Après les batailles de chiffonniers à la section parisienne de l’UMP – dans lesquelles je ne suis jamais entré –, je me situe finalement à une place non éligible sur la liste parisienne. Il s’agit donc pour moi d’une candidature de témoignage. "

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