mardi 29 décembre 2009

Valérie Pécresse doit tirer les conséquences du rejet massif de son texte sur la mastérisation de la formation des enseignants

Communiqué de Bertrand Monthubert, secrétaire national à la recherche, le 24 décembre 2009

Au micro de France Inter, mardi 15 décembre, Valérie Pécresse a été interrogée au sujet d’éventuelles négociations afin de tenir compte de l’opposition massive de la communauté universitaire sur la mise en place de la réforme des enseignants. Elle a affirmé qu’il y aurait une concertation lors de la réunion du CNESER du 21 décembre, et qu’elle était confiante dans le dialogue qui allait s’instaurer, et que des évolutions pourraient avoir lieu. Le Parti socialiste, par ma voix, a demandé un arrêt de la réforme afin que des négociations véritables puissent enfin avoir lieu.
Le résultat est sans appel. Par 35 voix contre 3, le CNESER a rejeté la circulaire pour la mise en place des diplômes nationaux de master offerts aux étudiants et destinant aux métiers de l’enseignement. Il ne s’est trouvé que l’UNI, courroie de transmission de l’UMP chez les étudiants, et le MEDEF, qui n’est pas concerné directement par cette réforme, pour la soutenir.
Face à un tel désaveu, de la part d’une communauté qui pourtant a fait des propositions pour élaborer une réforme positive, Valérie Pécresse doit tirer les conséquences de son échec politique. Il faut retirer immédiatement les textes incriminés, et reprendre de vraies négociations avec tous ceux qui sont concernés par cette réforme.

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