jeudi 10 décembre 2009

Enseignement supérieur et recherche : le gouvernement ne tient pas ses promesses

Le jour même où le chef de l’Etat participait à une table ronde sur le grand emprunt, promettant monts et merveilles pour la recherche et l’enseignement supérieur, c’est une toute autre réalité qui se dessinait au Parlement.
L’UMP, dans le cadre des discussions relatives à la loi de finances rectificative pour 2009, prévoit la suppression d’environ 150 millions d’euros de crédits de paiement pour l’enseignement supérieur et la recherche. Cela place ce secteur au deuxième rang des priorités gouvernementales… pour les suppressions de crédits, juste après l’environnement. La recherche fondamentale fait tout particulièrement les frais de ces annulations de crédits, réduisant à néant les annonces d’augmentations faites par Valérie Pécresse.
Le gouvernement promet donc chaque année des augmentations et ne tient pas ses promesses. Ces annulations de crédits auront des conséquences concrètes. Ainsi des dettes de l’Etat à l’égard de jeunes entreprises innovantes ne pourront être payées en 2009 car les crédits nécessaires ont été annulés.
Le Parti socialiste réclame une remise à plat complète du financement de la recherche et de l’enseignement supérieur. Les modalités de financement, avec la montée en puissance des dépenses extrabudgétaires, via le Plan Campus notamment, vont à l’encontre de la transparence nécessaire. Il faut faire toute la lumière sur ces questions. Après les mensonges de Valérie Pécresse sur la dépense par étudiant, ou sur la formation des enseignants, le gouvernement continue aujourd’hui de promettre sans tenir.

Communiqué de Bertrand Monthubert, secrétaire national à la recherche et à l’enseignement supérieur, le 10 décembre 2009

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