En novembre dernier, les militants socialistes de Saint-Mandé m'ont désignée pour être candidate aux élections cantonales de mars 2008. Je les remercie de leur confiance, dont j'espère me montrer digne.
J'ai décidé de m'engager en politique dans la perspective de l'élection présidentielle. Militante associative de longue date, j'ai pu constater les difficultés croissantes que connaissent quotidiennement des familles qui semblent oubliées de tous. Dans mon métier d'enseignante, je suis aussi confrontée aux problèmes des étudiants, obligés pour nombre d'entre eux d'exercer un emploi à temps plein difficilement compatible avec la réussite à l'université.
De l'élection présidentielle, j'attendais un véritable changement et l'avènement d'une société plus juste, d'une société qui serait consciente aussi des grands enjeux de l'avenir, la protection de notre planète et le co-développement. Comme celui de millions de Français, mon espoir a été déçu en mai dernier.
Aujourd'hui, le contexte national me semble des plus inquiétants. La politique menée par le gouvernement ne peut que creuser les inégalités, avec les baisses d'impôts en faveur des plus fortunés, les franchises médicales qui pénalisent les malades, et la TVA sociale qui menace de grever un peu plus le pouvoir d'achat des ménages modestes. La vision de la société que la droite nous propose, une société faite d'individus isolés devant lutter chacun pour soi, et tant pis pour celui qui trébuche ou n'obtient pas d'heures supplémentaires de son patron, n'est pas la mienne.
Dans ce contexte, je pense qu'il est essentiel de défendre l'ancrage à gauche du Val-de-Marne, qui a fait sa priorité de la solidarité, envers les familles, les personnes âgées, les personnes handicapées. A l'heure du démantèlement des services publics de proximité, le département reste une structure à échelle humaine, qui permet de préserver le lien social.
En me présentant devant vous aux élections cantonales, je vous demande votre confiance pour renforcer la courte majorité de la gauche à l'assemblée départementale et lui permettre d'accomplir au mieux ses missions.
Sandra Provini
J'ai décidé de m'engager en politique dans la perspective de l'élection présidentielle. Militante associative de longue date, j'ai pu constater les difficultés croissantes que connaissent quotidiennement des familles qui semblent oubliées de tous. Dans mon métier d'enseignante, je suis aussi confrontée aux problèmes des étudiants, obligés pour nombre d'entre eux d'exercer un emploi à temps plein difficilement compatible avec la réussite à l'université.
De l'élection présidentielle, j'attendais un véritable changement et l'avènement d'une société plus juste, d'une société qui serait consciente aussi des grands enjeux de l'avenir, la protection de notre planète et le co-développement. Comme celui de millions de Français, mon espoir a été déçu en mai dernier.
Aujourd'hui, le contexte national me semble des plus inquiétants. La politique menée par le gouvernement ne peut que creuser les inégalités, avec les baisses d'impôts en faveur des plus fortunés, les franchises médicales qui pénalisent les malades, et la TVA sociale qui menace de grever un peu plus le pouvoir d'achat des ménages modestes. La vision de la société que la droite nous propose, une société faite d'individus isolés devant lutter chacun pour soi, et tant pis pour celui qui trébuche ou n'obtient pas d'heures supplémentaires de son patron, n'est pas la mienne.
Dans ce contexte, je pense qu'il est essentiel de défendre l'ancrage à gauche du Val-de-Marne, qui a fait sa priorité de la solidarité, envers les familles, les personnes âgées, les personnes handicapées. A l'heure du démantèlement des services publics de proximité, le département reste une structure à échelle humaine, qui permet de préserver le lien social.
En me présentant devant vous aux élections cantonales, je vous demande votre confiance pour renforcer la courte majorité de la gauche à l'assemblée départementale et lui permettre d'accomplir au mieux ses missions.
Sandra Provini
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