Voici la tribune que Geneviève Touati, Philippe Leray et moi-même avons co-signée :
Nos concitoyens trouveront ci-dessous deux exemples
de non-respect de la loi à Saint-Mandé qui entravent fâcheusement le débat
démocratique.
Depuis 1979, les communes ont l’obligation d’installer des
panneaux réservés à l’affichage d’opinion ainsi qu’à la publicité relative aux
activités des associations sans but lucratif.
Le maire de Saint-Mandé a toujours refusé d’appliquer
cette loi. Lors de la précédente mandature, il a toutefois concédé à
l’opposition la création d’une commission, pilotée par l’un de ses adjoints
Jean-Pierre NECTOUX, qui n’a débouché sur aucune décision.
Le 23 septembre 2014, lors du conseil municipal nous avons
à nouveau demandé l’installation de panneaux d’affichage. Répondant de manière
ironique et condescendante le maire a chargé un autre adjoint, Julien WEIL, de
suivre ce dossier. Un mois plus tard, l’intéressé semble n’avoir aucun avis sur
le sujet.
Nous avons donc saisi le Préfet du Val-de-Marne afin qu’il
mette en demeure le maire défaillant de respecter la loi.
Par ailleurs, les maires doivent porter à la connaissance
de leurs administrés par voie de publication ou d’affichage les décisions
qu’ils prennent. Le code général des collectivités territoriales énumère ces
décisions avec précision. A Saint-Mandé, les panneaux situés de part et d’autre
de la porte d’entrée de la mairie recueillent quelques arrêtés préfectoraux,
les bans pour les mariages, des informations diverses et quelques arrêtés
municipaux anciens.
Tout le reste, les arrêtés, les permis de construire, les
conventions relatives aux emprunts pour citer quelques exemples sont relégués
dans un couloir au 3ème étage de la mairie. Ils sont soustraits au
regard de la population et ainsi protégés d’un éventuel recours devant le juge.
La préfecture nous a confirmé ce que le bon sens nous
faisait pressentir : cet affichage n’est pas conforme à la loi.
Pourquoi ne pas afficher sur les panneaux situés à
l’extérieur de la mairie les décisions prises ? Le site est sous le
contrôle d’une caméra de vidéosurveillance et le poste de police est situé
à moins de 50 mètres. Des dégradations
ne sont donc pas à redouter.
Là encore, nous avons décidé de saisir les autorités
préfectorales pour leur demander de faire respecter la loi.
La démocratie, le respect de la loi et la transparence
sont des éléments essentiels du « bien vivre ensemble » si souvent
vanté par le maire.
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