Suite à la rencontre avec les membres de l'association "Métro aux Rigollots" lors de la réunion publique de Saint-Mandé le 20 février dernier, Michèle Sabban, notre tête de liste dans le Val-de-Marne, a fait parvenir une réponse officielle à la lettre ouverte de l'association. Elle y rappelle que le prolongement de la ligne 1 du métro jusqu'au carrefour des Rigollots puis jusqu'à Val-de-Fontenay est inscrit en phase 1 et 2 du projet de SDRIF, et a été approuvé par délibération du Conseil régional le 25 septembre 2008. Selon les études du STIF, ce projet devrait être inscrit dans les documents de programmation (CPER, CPRD) pour la période 2014-2020. Michèle Sabban s'engage à suivre avec la plus grande attention la mise en oeuvre rapide de ce projet. Elle redit par ailleurs les limites du projet gouvernemental de "Grand Paris", qui ne constitue pas une réponse satisfaisante aux besoins quotidiens des Franciliens en matière de transports.
Force est de constater que ce projet à géométrie variable constitue bien, avant toute chose, une machine de guerre électorale, qui cherche à occulter le puissant travail de modernisation mené de longue date par la région, dans l'esprit de dialogue propre aux démocraties apaisées. Là où Jean-Paul Huchon, proche du terrain et respectueux des acteurs locaux, contribue à la construction patiente et méthodique d'une métropole au service des habitants et des travailleurs, le président de la République cherche à imposer un projet conçu dans la précipitation, qui s'apparente à une opération de prestige personnel. Le scepticisme persistant de l'opinion publique devant l'agitation présidentielle contraint d'ailleurs les responsables de la majorité UMP-NC, à quelques jours du premier tour, à des contorsions acrobatiques destinées à gommer le caractère autoritaire de la démarche gouvernementale et à présenter le "Grand Paris" comme une entreprise fédératrice et immédiatement utile aux Franciliens, soit exactement ce qu'il n'est pas. De manière significative, après les nombreuses tentatives (lancées principalement depuis les Hauts-de-Seine) pour torpiller le syndicat Paris Métropole, soutenu dès l'origine par la région, on en reconnaît désormais l'utilité. Devant l'évidente inadaptation du "grand-huit" dessiné par Christian Blanc en matière de transports, on prétend soudain que celui-ci est "naturellement" compatible avec le projet Orbival porté par la région et les départements, projet auquel on tente de se raccrocher comme à une bouée de secours.
Il sera très instructif, après le 21 mars, de suivre l'évolution du gouvernement sur toutes ces questions.
Force est de constater que ce projet à géométrie variable constitue bien, avant toute chose, une machine de guerre électorale, qui cherche à occulter le puissant travail de modernisation mené de longue date par la région, dans l'esprit de dialogue propre aux démocraties apaisées. Là où Jean-Paul Huchon, proche du terrain et respectueux des acteurs locaux, contribue à la construction patiente et méthodique d'une métropole au service des habitants et des travailleurs, le président de la République cherche à imposer un projet conçu dans la précipitation, qui s'apparente à une opération de prestige personnel. Le scepticisme persistant de l'opinion publique devant l'agitation présidentielle contraint d'ailleurs les responsables de la majorité UMP-NC, à quelques jours du premier tour, à des contorsions acrobatiques destinées à gommer le caractère autoritaire de la démarche gouvernementale et à présenter le "Grand Paris" comme une entreprise fédératrice et immédiatement utile aux Franciliens, soit exactement ce qu'il n'est pas. De manière significative, après les nombreuses tentatives (lancées principalement depuis les Hauts-de-Seine) pour torpiller le syndicat Paris Métropole, soutenu dès l'origine par la région, on en reconnaît désormais l'utilité. Devant l'évidente inadaptation du "grand-huit" dessiné par Christian Blanc en matière de transports, on prétend soudain que celui-ci est "naturellement" compatible avec le projet Orbival porté par la région et les départements, projet auquel on tente de se raccrocher comme à une bouée de secours.
Il sera très instructif, après le 21 mars, de suivre l'évolution du gouvernement sur toutes ces questions.
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