J'ai déjà évoqué sur ce blog quelques bonnes raisons de dénoncer les projets actuels de «masterisation» de la formation des enseignants. Elle aurait pour conséquences une formation professionnelle insuffisante et une précarisation globale du métier d'enseignant (la réussite aux concours de l’enseignement ne garantirait plus l’obtention d’un poste : il faudrait être recruté par un rectorat ; les candidats n’ayant obtenu que la première partie du « concours » constitueraient un vivier inépuisable de remplaçants au rabais, payés à l’heure effectuée, révocables du jour au lendemain, d’un trimestre sur l’autre). Avec des enseignants de plus en plus précaires, il deviendrait impossible de constituer de véritables équipes pédagogiques, de bâtir des projets sur la durée. Avec les conséquences que l'on imagine pour les élèves de la maternelle et du primaire, pour les collégiens et les lycéens...
Pour une vraie défense de la formation, de la maternelle à l’université,
manifestons mercredi 11 mars 2009
(place de la République 14h30)
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